Press - Reviews
25th July 2008
Zoom Code review, Progressive Area
ThanatoSchizO
Zoom Code
CD, My Kingdom Music, 2008
Plein, plein de monde pour ce groupe Portugais THANATOSCHIZO.
Six musiciens, ce n’est pas si mal non ? Bon, je ne suis pas trop calé en matière de Métal Portugais, mais mis à part MOONSPELL et plus récemment OBLIQUE RAIN (je demande grâce aux centaines de groupes Portugais que je n’ai pas nommés) tous deux stylés différemment, THANATOSCHIZO vient se placer un peu entre les deux. Pour la petite histoire, Il aura fallu presque dix ans et trois précédents albums pour enfin concrétiser cet essai : “Zoom Code” sur un label à la hauteur “My Kingdom Music” avec Tommy NEWTON (HELLOWEEN) aux manettes et pouvoir s’offrir les petites faveurs d’un certain violoniste Tim HARRIS officiant dans le méchant groupe de dingues jazzy métalo d’ESTRADASPHERE et un mystérieux personnage, un hurleur du nom de Zweizz (FLEURETY).
Alors, je sais que tout cela ne doit pas conduire forcément à quelque chose de superbe mais au final et quelques précieuses écoutes plus tard, THANATOSCHIZO ne fait pas les choses à moitié et se paye même le luxe de s’inspirer des transalpins de LACUNA COIL, pour ne nommer qu’eux, suggéré par le chant féminin et masculin accompagnés de chant clair et growl. Il faut bien avouer que la voix growl agace par moments, même s’il n’est pas aussi souvent employé que cela mais par contre le mélange n’est pas trop déplaisant au final.
Il agace juste un peu ! Je l’ai déjà dit mais je me répète.... Il agace!
Un métal tonitruant, des riffs très mélodiques tenant la route cela va de soi, à la limite thrashy, des nappes aux synthés mises en avant, le tout bien produit. Il ne faut surtout pas s’arrêter sur le premier morceau, “Thick 'n' Blurry” qui casse d’entrée. Si en règle générale le premier donne le “la” sur ce que représente l’album, dans ce cas, le choix n’a pas été très judicieux. Le titre qui pourrait être le tube est sans conteste “Pale Blue Perishes” mais il arrive un peu tard pour le coup. En y réfléchissant bien, on trouve bien plus d’albums commençant fort et qui auraient tendance à s’essouffler au fur et à mesure, ce qui est fort heureusement le contraire avec THANATOSCHIZO. Petit bémol donné à la rythmique (très pro cela dit en passant) qui fait toujours dans un style identique sans trop en changer. Petit arrêt sur image avec le deuxième titre “L.” qui, avec l’aide du violon de Tim HARRIS, donne un autre aspect à ce titre très intéressant, très LACUNA COIL dans son refrain, coupant court pour partir en apothéose sur un solo de violon bien léché. Un très bon morceau. Autre titre à souligner “Pleasure Pursuit” avec ces changements de rythmes. Un titre à la limite Progressif... Autre surprise contenue sur “Zoom Code”, le petit côté oriental sur “Hereafter Path” controversé avec l’apparition fantaisiste d’un accordéon.
Bref THANATOSCHIZO, au fur et à mesure des écoutes, devient une valeur sûre dans le monde métallique Portugais. Un bel effort, plaisant tout de même...
Priam
ThanatoSchizO
Zoom Code
CD, My Kingdom Music, 2008
Plein, plein de monde pour ce groupe Portugais THANATOSCHIZO.
Six musiciens, ce n’est pas si mal non ? Bon, je ne suis pas trop calé en matière de Métal Portugais, mais mis à part MOONSPELL et plus récemment OBLIQUE RAIN (je demande grâce aux centaines de groupes Portugais que je n’ai pas nommés) tous deux stylés différemment, THANATOSCHIZO vient se placer un peu entre les deux. Pour la petite histoire, Il aura fallu presque dix ans et trois précédents albums pour enfin concrétiser cet essai : “Zoom Code” sur un label à la hauteur “My Kingdom Music” avec Tommy NEWTON (HELLOWEEN) aux manettes et pouvoir s’offrir les petites faveurs d’un certain violoniste Tim HARRIS officiant dans le méchant groupe de dingues jazzy métalo d’ESTRADASPHERE et un mystérieux personnage, un hurleur du nom de Zweizz (FLEURETY).
Alors, je sais que tout cela ne doit pas conduire forcément à quelque chose de superbe mais au final et quelques précieuses écoutes plus tard, THANATOSCHIZO ne fait pas les choses à moitié et se paye même le luxe de s’inspirer des transalpins de LACUNA COIL, pour ne nommer qu’eux, suggéré par le chant féminin et masculin accompagnés de chant clair et growl. Il faut bien avouer que la voix growl agace par moments, même s’il n’est pas aussi souvent employé que cela mais par contre le mélange n’est pas trop déplaisant au final.
Il agace juste un peu ! Je l’ai déjà dit mais je me répète.... Il agace!
Un métal tonitruant, des riffs très mélodiques tenant la route cela va de soi, à la limite thrashy, des nappes aux synthés mises en avant, le tout bien produit. Il ne faut surtout pas s’arrêter sur le premier morceau, “Thick 'n' Blurry” qui casse d’entrée. Si en règle générale le premier donne le “la” sur ce que représente l’album, dans ce cas, le choix n’a pas été très judicieux. Le titre qui pourrait être le tube est sans conteste “Pale Blue Perishes” mais il arrive un peu tard pour le coup. En y réfléchissant bien, on trouve bien plus d’albums commençant fort et qui auraient tendance à s’essouffler au fur et à mesure, ce qui est fort heureusement le contraire avec THANATOSCHIZO. Petit bémol donné à la rythmique (très pro cela dit en passant) qui fait toujours dans un style identique sans trop en changer. Petit arrêt sur image avec le deuxième titre “L.” qui, avec l’aide du violon de Tim HARRIS, donne un autre aspect à ce titre très intéressant, très LACUNA COIL dans son refrain, coupant court pour partir en apothéose sur un solo de violon bien léché. Un très bon morceau. Autre titre à souligner “Pleasure Pursuit” avec ces changements de rythmes. Un titre à la limite Progressif... Autre surprise contenue sur “Zoom Code”, le petit côté oriental sur “Hereafter Path” controversé avec l’apparition fantaisiste d’un accordéon.
Bref THANATOSCHIZO, au fur et à mesure des écoutes, devient une valeur sûre dans le monde métallique Portugais. Un bel effort, plaisant tout de même...
Priam
